Le reconfinement, qui l’eût cru ! Voilà une chanson que j’ai écrite il y a quelques mois. Elle est un peu particulière, car j’avais des contraintes : on m’a suggéré des mots plus ou moins alambiqués (en gras dans le texte), et j’ai dû me débrouiller pour tous les utiliser dans un texte ! Bonne lecture, et prenez soin de vous.
En préambule de cette chanson Peut-être un pt’it peu dystopique Il y avait quatre polissons Qui avaient chacun leur petite Le premier un hurluberlu Qui est toujours au fond d’la classe Mais c’est le premier dans la rue Y fait du skate - ouais c’est la classe ! Il a voulu l’impressionner Et lui a montré ses tablettes Mais la pt’ite lui a rit au nez En répliquant « Franchement, t’es bête ! » Ce mauvais sujet repenti Est reparti la tête basse Le lendemain la prof a dit « Il manque quelqu’un au fond d’la classe » Le deuxième, certes, est sans le sou Mais il peint des tableaux sans mal Il a jeté son amour fou Dans ses pinceaux, sur une toile Sa copine, elle, a pas compris Quand elle a vu une demoiselle Avec de beaux yeux verts de gris Elle s’est envolée l’hirondelle Cet artiste dans le soucis Peint maintenant près du métro Et si vous prenez la ligne 8 Vous le verrez par le hublot Le troisième perche dans l’dix-septième Tout en haut de la capitale Sa demoiselle, c’est sûr qu’il l’aime Comme tous ces dragueurs à deux balles Il a cherché un beau cadeau Ce beau parisien sans lumière Et pour se la jouer écolo Un beau mouton ferait l’affaire Arrivant dans l’appartement Le mouton noir sonne l’alarme Elle congédie son prétendant Sans une litote, messieurs’ dames ! Le quatrième est rapporteur Et son devoir, c’est sa grammaire Mais la politique est un leurre Il aime autant les pissotières Sans trop d’idées, mais romantique Il se décide pour le poème Mais l’amour n’est pas sémantique Il en perdit celle qu’il aime C’est ainsi qu’en quelques années Il a oublié sa grammaire Et se retrouve sur le pavé A quémander l’argent du maire En morale de cette chanson, Nous ne mettrons pas de barrières C’est le destin des polissons Que d’être seul pour vouloir plaire
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Je connais ça…
Après lecture de ce joli texte plein de fantaisies, j aimerais t entendre me chanter cette chanson. On prend rendez vous? Grande tati MF de Normandie:
SUPER CE JOLI POEME DYNAMIQUE COMME UNE VOIX PORTEE AU PUBLIC TEL UN TROUBADOUR AVEC HUMOUR…..