Une soirée d’hiver où je frôlais la terre
Aurait pu m’apporter seulement de la lumière
D’une attentionnée étincelle de flamant
Cette’ soirée de printemps que je vivais gaiement
D’un espoir léger mon cœur en ballottement
Éprouvait soudain quelque abîme et, fragile,
Soupirait ; d’une lassitude faussement habile
En une lumière qui pourtant ne vacilla
Que d’un mot prononcé, que d’une phrase qui,
Sous un certain ton, annoncé à ce jour, vit
Mon esprit. Recouvert d’une ombre qui trembla
Déchirée, d’un côté, par lui qui hésita
Un ultime sursaut que ces balbutiements
Vinrent enfouir cet unique sentiment du temps.
2017 © Anlouek – Tous droits réservés.
temps qui passe ou quatre saison de Vivaldi…?cela pourrait être les deux, tes poésies sont comme un tableau, un chant où chacun peut se projeter et se laisser aller…un vrai style…
ta première admiratrice,maman