La journée en rimes

Quoi de mieux que les intemporels et imprévisibles vers de notre langue pour narrer un fait marquant de notre journée ? Qu’il s’agisse de fait d’actualité ou d’une émotion plus personnel, je vous propose ici ce concept, sorte de journal en vers, qui interviendra à intervalles irréguliers bien entendu… Pensez à consulter régulièrement la page pour ne pas manquer les mises à jour !

 

Le 03/02/2019 – L’énigme

Comme une chanson qui trotte dans la tête
Comme une musique, un air de fête
Pétrie de mystère et d’interrogation
On est pas près d’en faire une chanson

Le premier mot c’est un pronom
Mais pas n’importe quel prénom
C’est un prénom armé d’une plume
Et un peu empli d’amertume

Celui qui vient ensuite
C’est un verbe un peu triste
C’est un mot qui rime avec toujours
Et pourtant, quand on y est, on compte les jours

Le dernier mot : un seul prénom
Qui me réjouit, m’abîme
J’ai fait le tour du nom et de la question
Et pourtant, j’ai pas résolu l’énigme.

 

Le 18/06/2018 – Le Bac

 

Bac à sable parti,
L’enfance, elle aussi
Comme un crayon s’est cachée
Derrière une copie griffonnée.

Copie d’Bac, on prend une claque
Quand on regarde dans le bric-à-brac :
Allitération loin d’être lue,
Loin de l’arôme du sirop de la rue.

 

Le 28/05/2018 – Le photographe du ciel

 

Du ciel se dégage une poussière,
Et des gouttes. Si nombreuses,
Qu’on les croiraient heureuses
Dans la voûte sans lumière.

Loin d’un phénomène de saison,
La rosée, jusque-là toute fière,
Au son du grondement du tonnerre,
Perd d’un coup toute raison.

Puis s’abat le souffle des oiseaux.
Lourd, libre, loin de la brise
Dont le menu roseau se frise,
Il nous inspire de bien grands mots.

Vient enfin, tout fier et tout miel,
Strié de lumière : l’éclair tant attendu
Surgit, dans un crépitement tendu
De l’air; c’est le photographe du ciel.

 

2019 © Anlouek – Tous droits réservés.

Improvisation (Chanson)

Improvisation, est-ce une chanson ?

Improvisation sans accordéon !

Improvisation où il n’y a aucun son !

Improvisation qui fait bonne impression.

Impression d’être égaré — en chanson ?

Impression d’être infortuné — sans raison !

Impression inopinée — d’opinion !

Opinion sur ce blog il n’y a sûrement pas,

Ce ne sont que mes oignons que je vous écris là

Si ce n’est quand je déguste quelque joli plat

D’un pt’it resto sympa que je n’ déteste pas !

A part ça…

Improvisation, sans aucune raison ?

Improvisation jouée à l’accordéon !

Accordéon de pensées qui tournent et qui s’agitent

Qui restent dans ma tête telles des ermites,

Impression douce amère de tourner en rond

Tourner en rond des pensées d’opinions

Opinion, impression de finir la chanson…

…Improvisée ?

2018 © Anlouek – Tous droits réservés.

Anecdotes

Dans cet article, je présenterai de temps à autre diverses anecdotes, qui pourront concerner tous les domaines : anecdotes personnelles, faits d’actualités, etc. Cette rubrique fera office de « bouche-trou » lors d’un manque total de contenu, les publications seront donc, bien qu’intéressantes, rarissimes.

Mon pseudo

Edit : cette anecdote concerne mon ancien pseudo, que je n’utilise désormais que très rarement.

Certains se sont sans doute demandés d’où venait mon pseudo qui, je l’admets, n’est pas bien original, ni même compliqué. Deux éléments sont à l’origine de ce pseudo :

1 – « Loulou » est un diminutif de mon prénom réel,

2 – « 934 » doit son origine au site que vous consultez en ce moment même ; en effet, je souhaitais en premier lieu choisir simplement « Loulou » comme pseudonyme, sans chercher quelque originalité à ce niveau-là. J’entrais donc ce surnom dans le paramétrage du site, et, après avoir confirmé, je me retrouvais avec le pseudo « Loulou934 », puisque j’étais vraisemblablement la neuf cent trente-quatrième personne ayant choisi un tel pseudo – je précise que cela ne m’étonnait guère. Voilà, vous savez tout sur mon pseudo, j’en ai terminé avec cette première anecdote. A bientôt !

Le repas du midi

C’est celui qu’on aime le moins, au milieu de la journée, il nous tire du lit pendant les vacances ou s’invite directement dans notre bureau, par l’intermédiaire d’une boîte de conserve, d’un plat réchauffé, ou d’un sandwich (jambon-beurre, quoi d’autre ?). Les rares fois où l’on puisse apprécier un tel moment serait lors de festin amicaux ou familiaux, mais ces réjouissances se prolongeant parfois jusqu’au souper, je suis dans l’incapacité de vous dire si l’on peut appeler cela un « repas du midi », ou simplement un « repas ». Repas où chacun s’emplit la panse à un rythme plus ou moins soutenu, marquant, à l’heure de la sieste, une fatigue d’estomac marquée, sans doute, par la digestion des petits fours en entrée, laquelle aurait aisément pu constituer le plat de résistance s’il n’y avait pas eu, pour la seconder, quelque ragoût automnal ou une julienne de légumes dorée par le soleil d’été.