Coupe du monde de la FIFA 2018

Edit : La France a gagné la Coupe du Monde. C’est plutôt sympa de leur part. En revanche, cet article n’est pas terminé. Ça, par contre, ça l’est moins. Alors, pour rester en symbiose avec nos Bleus jusqu’au bout, vous pouvez mettre deux étoiles sur cinq à cet article. Si, si, allez-y, faites-le, j’vous en voudrais pas, promis. L’auteur.

Chaque jour, je vous propose une sorte de compte-rendu décalé de l’un des matchs du jour.

21 Juin

Le match du jour

Groupe D : Argentine  – Croatie  (0-3)

Dans ce match dantesque, dégoupillé, et débordant d’énergie, les croates avaient, visiblement, quelque chose de plus. A moins que ce ne soit l’Argentine, portée par un Messi du samedi soir (du jeudi, en l’occurrence, mais passons) dont la forme semblait d’ailleurs bien planquée au fond des crampons, lesquels n’ont pas su marquer un but tant la défense adverse était redoutable. Au fond, des crampons, c’est toute l’équipe d’Argentine qui y était hier soir, et son gardien aussi, au fond des filets je dirais même, tant son erreur a paru réveiller les croates. On a tout de même une pensée pour Diego Maradona et Omar Da Fonseca, ô combien fidèles à leur ancienne équipe. On leur souhaite bonne chance.

20 Juin

Le match du jour

Groupe B : Maroc  – Portugal  (0-1)

Un match que j’ai eu l’honneur de suivre sur ce site, commenté en direct et par écrit. Les marocains ont visiblement manqué d’audace offensive pour éviter l’élimination, après la mine de Ronaldo dans la lucarne, il n’y avait plus qu’à faire exploser les filets adverses. Mais non, Benatia, joueur marocain ayant tiré le plus de fois au but et défenseur central de son état, n’est pas parvenu à engendrer l’égalisation, malgré les encouragements de ses coéquipiers qui, je dois le dire, n’ont pas démérité. Il leur restera le match contre l’Espagne pour se « faire un petit plaisir » avant de rentrer à la maison.

 

19 Juin

Le match du jour

Groupe A : Russie  – Egypte  (3-1)

C’était LE match au sommet de ce groupe, que je n’ai malheureusement pas pu visionner pour les raisons que j’ai mentionnées hier. Tout de même, il va sans dire que les égyptiens semblèrent en difficulté face à un climat qui ne leur était guère familier, comme le prouve le formidable but contre son camp d’un joueur égyptien qui, à la suite d’une mésentente bien aventureuse, prit magnifiquement son gardien à contre-pied, tout comme je viens de le faire en rédigeant ce billet. Clap de fin pour l’Egypte, donc, mais Mo Salah a marqué un but sans se prendre de clé de bras, et ça, c’est bien la beauté du football.

18 Juin

Le match du jour

Groupe G : Belgique  – Panama  (3-0)

Il est temps pour moi de vous l’avouer : de tous les « matchs du jour », voici le premier d’entre eux que, pour votre plus grande désuétude je le sais, je n’ai pas regardé entièrement (vous en trouverez l’explication dans l’article La journée en rimes daté d’hier). C’est pourquoi je me bornerais à vous dire que, certes, la Belgique a assumé – pour une fois – son statut de favori mais que, en même temps, pour reprendre une formule chère à notre Président, cela accélère le retour de la sélection panaméenne au pays, pour qui l’exil footballistique en Russie semble de moins bon augure que l’exil fiscal (pas de celui des joueurs, entendons-nous là-dessus).

17 Juin

Le match du jour

Groupe F : Allemagne  – Mexique  (0-1)

L’exploit mexicain !

Difficile en effet d’imaginer, à la simple vue des 2 fanions respectifs, la tournure prise par les événements. Tenante du titre, l’Allemagne s’est vue contrainte de jouer avec 4 attaquants, 5 si l’on compte l’infortuné du jour, Manuel Neuer qui, sur l’une des seules frappes mexicaines cadrées du match, a été dans l’impossibilité totale d’arrêter le tir en question, et s’est retrouvé avant-centre en toute fin de match. Son geste historique n’a cependant pas suffit et a d’ailleurs été couvert par les exclamations un tantinet tumultueuses de Christian Jeanpierre, qui visiblement (ou plutôt ouïstement, je me permets d’inventer l’adjectif) n’en revenait pas (il n’en est toujours pas revenu) de voir le meilleur gardien au monde tenter de marquer des buts au lieu de les arrêter. Bien essayé.

16 Juin

Le match du jour

Groupe C : France  – Australie  (2-1)

Une équipe presque exceptionnelle sur le papier, 2 Usain Bolt à l’avant, la France avait de toute évidence le vent de l’Oural dans le dos avant cette rencontre. Rencontre que les Australiens abordèrent bien mieux que leurs adversaires, sans pour autant se montrer spectaculairement réjouissants. Il en est advenu d’un match peu parvenu, qui a au moins eu le mérite de rendre émoustillants les programmes de la 13, c’est vous dire la débauche d’énergie qui imprégnait le match, qui relevait plus de la débandade que du débordement (d’enthousiasme) chez les Bleus.

15 Juin

Le match du jour

Groupe B : Portugal  – Espagne  (3-3)

La grande affiche du jour !

Ainsi était qualifié ce match qui, au vu des équipes annoncées, semblait être de la plus haute importance footballistique (un match de poules, tout de même), a d’ailleurs largement détrôné les plus grandiloquentes séries TF1. Ladite chaîne TF1 ayant, par la même occasion, sorti Christian Jeanpierre pour commenter ce match. C’est vous dire la valeur sportive de la rencontre. Plus généralement, il  fut question de séances passifiques des espagnols, qui devenaient soudainement passifs tout court au canonique coup franc de Cristiano – vous me permettrez ici l’allitération – synonyme de 3-3. A part ça, la « grande affiche du jour » a tenu ses promesses : sans bassesses et en toute allégresse.

14 Juin

Le match du jour (match d’ouverture)

Groupe A : Russie   – Arabie Saoudite  (5-0)

Chers ami(e)s footballistiques, bonsoir ! Le Mondial 2018 de football vient de débuter en cette soirée juniale, fraîche pour la saison dans nos contrées hexagonales, s’est révélée agréable du point de vue de la température russe. Russe, je précise, car bien que ladite température dû être appréciée par la partie adverse, l’ambiance qui régnait au sein de la bien malheureuse équipe saoudienne semblait égaler la température – beaucoup moins sympathique, elle – des glacials vents de Sibérie, que l’on salue au passage. Et qu’on ne souhaite pas rencontrer en Finale.