Sur le toit (Chanson)

Rayon d’soleil, moi sur le toit
J’écoute le feuillage qui frissonne,
Par la gouttière l’écho des voix
De tout un monde qui résonne
J’ai les yeux clos, mais le soleil,
Le chant des oiseaux m’éblouit
C’est comme l’amitié, c’est pareil
C’est comme la voix de mes amis

Qui dans la tôle résonne encore
Et fait frémir les feuilles dehors

Le jour avance, depuis le toit
Je sens la brise sur mes épaules
Un chat qui grimpe près de moi
Et depuis la gouttière il miaule
Les yeux fermés, j’vois son pelage
Le reflet du soleil qui luit
Et si devant passe un nuage
C’est de milles feux que brille la nuit

Qui pose sa lune en haut d’un arbre
Et grave son ombre dans le marbre

Lune qui scintille, les voix se taisent
Y’a plus aucun feuillage qui bruisse
Les étoiles montent, le vent s’apaise,
Et dans mes yeux soudain se glisse
Une lueur de poésie
Rimbaud et ses poches crevées
Verlaine ce bon poète maudit
Gauvain et sa casquette levée

Qui portent les mots au firmament
Comme des étoiles, finalement
Qui portent les mots, et pour toujours
Je les regarde quand tombe le jour

Anlouek, 2019. Tous droits réservés.

Poème au clair de Lune (Poésie)

Par-delà la lucarne

Et les rideaux non tirés

Je distingue, dans le ciel que les étoiles ornent,

Un clair de Lune scintiller.

Comme il éclaire ma mansarde !

Sur mon lit, où les rayons dardent

Une lumière qui sourit,

Et me regarde d’un air gentil.

Mais soudain, il s’obscurcit

Ce lampadaire de mes nuits ;

Le seul, l’unique veilleur nocturne

Qui, quoiqu’un peu taciturne,

Demeure toujours au clair de Lune.

2018 © Anlouek – Tous droits réservés.

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Mélancolie ou nostalgie (Poésie)

Ne fut-elle que diversion ? Ne sera-t-elle que poison ?

Comment, d’un parfum aux couleurs semblables

A celles de la vanille ou d’une écorce d’érable

Peut-elle nous envahir à chaque nouvelle saison ?

 

D’une branche coupée elle contemple le cœur

Se nourrissant en son for intérieur

D’un espoir brisé d’où renaît cette fleur

 

Douce, lancinante et peinant encore

A germer ; telle l’ombre portée de la flore

Se dessinant au coin d’un soleil d’été

Mélancolie, ou nostalgie je l’ai nommée.

 

2017 © Anlouek – Tous droits réservés.

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Parcours d’un temps (Poésie)

Une soirée d’hiver où je frôlais la terre

Aurait pu m’apporter seulement de la lumière

D’une attentionnée étincelle de flamant

 

Cette’ soirée de printemps que je vivais gaiement

D’un espoir léger mon cœur en ballottement

Éprouvait soudain quelque abîme et, fragile,

Soupirait ; d’une lassitude faussement habile

 

En une lumière qui pourtant ne vacilla

Que d’un mot prononcé, que d’une phrase qui,

Sous un certain ton, annoncé à ce jour, vit

Mon esprit. Recouvert d’une ombre qui trembla

 

Déchirée, d’un côté, par lui qui hésita

Un ultime sursaut que ces balbutiements

Vinrent enfouir cet unique sentiment du temps.

 

2017 © Anlouek – Tous droits réservés.

Dialogues (Archive)

Curieux ce sentiment que nous décrivons là

Et moi interrogeant cet être devant moi

M’agenouillant je le questionne dans mon émoi

Ce que j’aurais pu faire s’il n’existait pas

Alors regarde cette belle étoile et écoute

Ce dialogue, ce phrasé poignant comme une joute

Va animer ton cœur que fait vibrer l’âme sœur

Noble, ce sentiment qui envoûte les seigneurs

Et les damoiseaux par la grâce de leur esprit,

Rêve florissant, charment les demoiselles aussi

Élégante cette silhouette qui porte dans le vent

L’espoir virevoltant d’une belle au bois dormant

Me levant je l’ai remercié et pour toujours

M’en allant sachant désormais ce qu’est l’amour.